Ce soir, c’est le Superbowl. Et y a une soirée spéciale chez mon meilleur ami pour le regarder en gang. Mais je n’y suis pas.
Oh, je ne suis pas une grande fan de football. Mais je suis une grande fan de regarder un grand événement entre amis, de manger de la bouffe calorique, et voir un bon show de mi-temps. Je déteste quand même pas, non plus, le football. Je regarde rarement le sport à la télé… mais pas par manque d’intérêt… surtout par manque de concentration. Sur place, ou avec des amis, c’est beaucoup plus agréable, et avec l’atmosphère, plus facile de maintenir ma concentration, ironiquement!
Mais, comme j’ai dit, je n’y suis pas.
J’ai dit « y a toujours de quoi ».
Il y a une semaine, je racontais avoir été alitée suite à mon méga-vaccin contre la pneumonie, puis avec seulement deux jours de pause, avoir eu un rhume.
Eh bien, ce fut un petit rhume, qui n’a pas trop duré. Peut-être même que ce n’était qu’une réaction de fatigue de mon système immunitaire… ça me fait ça régulièrement : symptômes de rhume/grippe suite à un moment d’activité plus intense, lors d’un moment de grande fatigue. Le repos forcé replace les choses en général après 24-48hrs. C’est classique du syndrome d’Ehlers-Danlos.
Cependant, après le « rhume », ce fut une migraine particulièrement intense, avec nausée et fatigue, qui a duré presque trois jours. Puis une gastro (plutôt faible, heureusement), pour environ 36hrs. Par la suite, sans même une journée de pause, le retour du rhume… ou encore une autre réaction immunitaire au stress et à la fatigue. Sensation de fièvre, mal partout, mal de tête, nez qui coule comme une fontaine, frissons ou chaleurs en alternance, yeux qui brûlent et malaise général (tsé, quand t’es juste « pas bien »).
Et comme si c’était pas assez, j’ai développé une nouvelle costochondrite -toujours à droite… cette fois-ci c’est tout le bas du sternum (côté droit), sous le sein. J’ai hésité à prendre un relaxant musculaire, puisque ça rend les dislocations plus faciles… mais j’avais tellement de difficulté à respirer que j’ai pas eu le choix.
Ce matin, j’allais un peu mieux. Le nez n’était plus une fontaine, je me sentais moins faible… et la costochondrite semblait déjà partie. Je me suis dit que, finalement, c’était juste une subluxation d’une côte, et qu’en dormant elle devait s’être replacée.
…Nous avons été visiter des maisons aujourd’hui (eh oui! On déménage!), et en sortant de la première visite, la douleur est revenue… et il était temps que je m’assoie dans la voiture, je commençais à faiblir.
C’était donc bien une costochondrite, malheureusement. La douleur était disparue au réveil simplement parce que j’étais reposée et que le relaxant musculaire faisait peut-être encore un peu effet.
Plus la journée a avancé, plus j’étais épuisée, plus j’étais misérable. Un intense mal de tête de type congestion s’est installé et n’a cessé d’empirer. Je croyais que c’était un mal de tête de tension… mais même après avoir été de retour à la maison et m’être reposée, avec du relaxant musculaire… ça n’a rien fait. J’ai donc cru que c’était une migraine… mais mon anti-migraineux n’a rien donné non plus. Mais j’ai remarqué que c’était plus douloureux (de beaucoup!) quand je me penchais… c’est pas si intense avec une migraine, habituellement… et puis j’ai toussé, une toute petite toux… et ma tête a explosé. Ce sont mes sinus!!! Zut. J’ai donc pris un Tylenol (régulier, j’ai rien pour la congestion nasale) et j’espère que ça va aider. Je vais me rinser les sinus avec une solution saline et espérer que ça soulage rapidement.
La douleur de la costo est au moins soulagée par le relaxant musculaire…
J’étais de plus en plus faible aussi. J’ai failli ne pas réussir à visiter la dernière maison!
Par contre, avec tout ça, les médicaments et la fatigue, il était impensable pour moi de conduire, encore moins de faire une heure de route, pour aller écouter un match de football, entourée de gens qui crient pour leur équipe. Mais ce qui a motivé ma décision était simplement la question de conduire, comme souvent. L’irresponsabilité que ce serait de prendre le volant dans mon état, médicaments ou pas. Alors on ajoute les médicaments et le choix est clair.
Et tout ça pour dire que… depuis deux semaines, y a eu deux journées où j’étais assez bien. Finalement, avoir une pneumonie qui te met sur le dos pour un mois et qui met du temps à guérir, c’est moins déprimant. Parce que c’est UN problème, qui est connu, prévisible, et se règle.
Là… c’est un après l’autre sans jamais cesser, on dirait que chaque fois que, enfin, ça va mieux… ça recommence.
C’est le genre de situations où les amis se disent que ça se peut pas, qu’on fait exprès, qu’on exagère, qu’on invente, ou quoi encore. Le genre de situation où, si je travaillais (ou quand j’allais à l’école, plus jeune), je perdrais mon emploi. Pas juste au sens où ça ferait trop de jours d’absence, ou à ne pas être assez performante et tout ça. Mais parce que, vraiment… la fille appelle le lundi matin pour dire « je me sens pas bien, je suis désolée, j’ai une migraine ». Le mercredi, c’est une gastro. Le vendredi, c’est un rhume. Le lundi, c’est encore une autre « excuse ». Non, mais… franchement, ça ne se peut pas! N’est-ce pas?!
Prends bien soins de toi et surtout soigne-toi bien. Comme tu le sais trop bien déjà, notre état de santé est très imprévisible et il faut apprendre à laisser aller les »quand dira-t-on » . Ce n’est pas de ta faute. Il y a tellement de virus qui court dans le moment et ton système est plus fragile. À part te barricader dans ta maison jusqu’à l’été, j’ai bien peur que les petits virus te trouveront 🙁 Lâche pas ma belle.. Ça finira par se tasser. Disons: » très mauvaise période à passer ». C’est décourageant par moment, je ne le sais que trop bien, mais il faut t’accrocher. Je suis avec toi en pensé et au téléphone si tu as besoin de jaser 🙂
Bisous Julie xox
Merci Ju 🙂