Il y a souvent un tabou autour des finances. On ne dit pas le salaire qu’on fait. On ne le demande pas: « ça ne se fait pas ».
Je n’ai jamais vraiment compris… ça nous vient probablement de l’époque où les classes ne se mélangeaient pas, où il était mal vu pour les riches de fréquenter quelqu’un des « basses classes » et où la jeune fille de bonne famille qui tombait amoureuse du valet faisait honte à sa famille… mais c’est une époque révolue et bien rares sont les familles qui pensent encore comme ça. Oh, bien sûr, la famille questionnera, à savoir si la nouvelle amoureuse du petit dernier en a après son portefeuille bien garni plutôt que son bon coeur… surtout si elle n’a pas un bon revenu… mais ça s’arrête souvent là.
Bref… je crois un peu ridicule ce monde où les questions financières sont encore auréolées de mystère.
Et j’aborderai donc ici, franchement, la question de l’impact qu’a eu le syndrome d’Ehlers-Danlos sur mon revenu.
C’est sûr que quand mon SED s’est compliqué, à 24 ans, je ne roulais pas sur l’or: j’avais, je viens de le dire, 24 ans! Je terminais à peine mes études (que je faisais à temps plein), j’avais une dette (j’y vais de mémoire) d’environ 12 000$ auprès du gouvernement, car j’avais eu un prêt du ministère pour aller faire un programme d’un an dans un établissement privé.
J’avais aussi une dette de quelques miliers de dollars supplémentaires auprès de ma caisse, car je n’avais PAS bénéficié de bourse ni de prêt du gouvernement pendant mes études universitaires. J’avais travaillé à temps partiel depuis mes 16 ans (et temps plein l’été), mais ce n’était pas suffisant pour tout payer. Je devais aussi quelques miliers de dollars à mes parents qui m’avaient aidé de-ci, de-là au fil des ans (un ordinateur qui plante, besoin d’une auto pour aller travailler car le nouvel horaire n’est pas compatible avec le transport en commun, etc).
Automne 2003, j’ai fini mes études, je travaille à temps plein à l’hôpital, en cumulant 2 postes: 7 jours par deux semaines en tant que préposée aux bénéficiaires à l’urgence, et un weekend sur deux (celui où je ne suis pas aux urgences) comme préposée aux archives, de nuit. Je suis aussi assistante d’enseignement en arts du spectacle dans une école pour jeunes décrocheurs/délinquants quelques heures par semaine. Et par-ci, par-là, je fais de petits contrats de régie ou d’assistance à la mise en scène, ce pour quoi je viens d’étudier, souvent bénévolement… c’est ma passion!
Je ne me souviens plus exactement, mais mon revenu annuel se situait, tous salaires confondus, autour de 20 000$.
Du jour au lendemain, je me suis retrouvée incapable d’aller au travail. À aucun de ces emplois. Pendant quelques mois, j’ai essayé, sans succès.
J’ai reçu 80% de mon salaire à l’hôpital pendant quelques mois, au début car on croyait que j’avais une infection virale (couverte par l’assurance pour quelques semaines), puis parce que j’avais une entorse lombaire (couverte par l’assurance pendant maximum 2 mois). Puis, on m’a annoncé que j’étais obligée de me présenter au travail, SINON… Impossible de vous décrire la pression, l’angoisse. Je me sentais comme une enfant d’école.
Puis j’ai réalisé… sinon quoi? Sinon je perdais mon emploi? Mais je ne pouvais déjà plus y aller!
En ce qui concerne les autres emplois (comme travailleur autonome), évidemment, je n’avais aucune compensation.
Je me suis donc retrouvée, au printemps 2004, officiellement mise à pied de l’hôpital, à faire une demande de chômage. On m’a demandé d’indiquer si j’étais disponible pour travailler. Euh… non! J’ai donc dû fournir un papier médical, et on m’a mis sur la voie « invalidité » du chômage. Pour eux, le diagnostic importait peu. Le fait que mon médecin ne me considère pas apte au travail suffisait, heureusement. Le « chômage-maladie » donne 55% du revenu ou jusqu’à un montant maximal… Je recevais 200$ par semaine, donc 800$ par mois. J’en ai reçu pendant quelques mois (la période maximale allouée dans ma situation, selon les règles de l’époque).
À l’automne 2004, soit presque un an après avoir dû quitter le monde du travail, le chômage se terminant, j’ai dû faire une demande à l’aide sociale. Encore une fois, on doit être « disponible pour travailler »… comme je ne l’étais pas, j’ai été dans la voie « avec contraintes temporaires à l’emploi » en attendant que mon dossier « pour contraintes sévères à l’emploi » soit évalué.
Cela a pris quelques mois, et à l’hiver suivant, début 2005, ce fut chose faite (mais pas avant une révision avec un avocat et une demande refusée au Régime des Rentes du Québec pour une pension d’invalidité… je rappelle que je n’avais que le diagnostic -erroné- de syndrome de fatigue chronique, à l’époque). C’est depuis cette date que je reçois ce qu’on appelle maintenant la « solidarité sociale ».
Si la RRQ avait accepté de me donner une rente d’invalidité (ou si je refaisais une demande, qui serait acceptée), je recevrais un montant ridicule, environ 50$ par mois, si je me souviens bien… parce que le montant est établi en fonction des cotisations payées au courant de notre vie… et j’ai eu la « chance » de tomber malade seulement 8 ans après avoir commencé à cotiser, et tout juste quand je commençais à cotiser à temps plein! Il n’y a aucune exception de prévue pour les gens qui tombent malade jeunes… Ma rente de retraite sera tout aussi ridicule, quand j’y aurai droit à 65 ans.
Je lisais dans La Presse cette semaine que le salaire canadien moyen s’établit à 919$/semaine.
Je reçois 918$ par mois. En fait, je reçois un peu plus, car je reçois un crédit sur la taxe de vente d’environ 35$ (par mois)… n’ayant pas la même capacité de payer, on considère que c’est plus juste ainsi. Cela fait donc moins de 11 500$ par an.
Ça équivaut à un salaire de 6,80$/h. Je sais, je ne fais aucun travail pour mériter ce « salaire », mais j’aime la comparaison, on voit l’écart.
Au Québec, on considère que le seuil de pauvreté est de 18 500$ (ou plutôt, il était évalué à ce montant en 2009…). Quand je dis que je suis pauvre, ce n’est pas une façon de parler.
La plupart de mes médicaments sont payés par le gouvernement. Mais comme je l’ai déjà mentionné, pas tous. Certains traitements ne sont pas couverts non plus. Parfois je peux obtenir un remboursement… mais souvent, quand j’en fais la demande, je reçois simplement un laconique : « ceci n’est pas couvert ».
Avant ma chirurgie au laser, quand j’avais besoin de lunettes, les verres n’étaient remboursés que pour un montant ridicule… environ 30-50$, alors qu’ils coûtaient autour de 200$! On ne parle pas de la monture, ici, mais des verres prescrits, qui coûtaient chers parce que je n’y voyais rien! Je n’avais aucun contrôle sur le prix, et je devais les changer chaque année pour bien voir (et éviter d’empirer mes maux de tête!), mais je devais payer le 170$ de ma poche. La chirurgie au laser n’était évidemment pas couverte non plus.
J’ai le droit de travailler, mais pas de faire plus de 100$ par mois. Ce qui signifie que si j’étais capable de faire quelques heures dans un emploi adapté, par exemple, vu le salaire minimum au Québec de 10,15$, je ne pourrais pas dépasser 10 heures (dans un MOIS!) sans voir ma prestation coupée.
Je suis tout à fait d’accord pour qu’on coupe la prestation de quelqu’un qui arrive à travailler suffisamment pour obtenir un revenu décent, puisque ça signifie que la personne n’a pas, clairement, de contrainte à l’emploi! Cependant, si une personne travaille 2-3 heures par semaine dans un domaine spécialisé (par exemple, en comptabilité à domicile, ou un professeur de piano), elle fait plus que 10$/h, et même si cette personne fait plus que 2 heures par semaine, on est loin de pouvoir dire qu’elle est « trop en santé » pour avoir droit à la solidarité sociale ou qu’elle n’en a pas besoin! Je n’ai pas cette chance moi-même, mais si je l’avais, même en arrivant à faire assez d’heures pour accumuler quelques centaines de dollars par mois (en plus de la prestation du gouvernement), je resterais sous le seuil de pauvreté!
Je ne sais pas si je m’exprime bien… ce n’est pas le principe qui me dérange, mais le montant limite. Un montant qui n’a pas été revu à la hausse depuis des années… pas depuis que je suis bénéficiaire (2005) en tout cas.
Autrement dit, je crois sincèrement que si j’arrivais à travailler au moins une quinzaine d’heures chaque semaine (et y survivre…), je n’aurais pas ma place dans ce programme. Et je suis tout à fait contre ceux qui sont sur ce type de programme mais qui travaillent au noir et font un plus gros revenu que le chèque gouvernemental qu’ils reçoivent! Mais il me semble que si quelqu’un arrive à faire une activité rémunérée quelques heures par semaine, ou par mois… ou de temps en temps, irrégulièrement, et que cela donne un revenu minime, qui ne fait qu’arrondir la fin de mois… ça ne fait qu’éviter des demandes de « prestations spéciales », éviter aux gens de s’endetter, et ça leur permet de se sentir beaucoup mieux, en contribuant un peu à leur revenu, prendre leur vie en main et non pas seulement vivre aux crochets de la société.
Parce qu’on s’en rend compte! Il y en a peut-être que ça ne dérange pas. Il y a malheureusement ceux qui s’en font une fierté, les tricheurs, ceux pour qui tous les autres paient (dans tous les sens du mot!).
Mais la plupart, moi y compris, le vivent comme une tare. On a honte, on n’aime pas le dire. C’est mal vu, de dire qu’on vit de prestations gouvernementales. Partout dans le monde, les gens qui ne gagnent pas eux-même leur vie sont dénigrés.
J’ai beau savoir que je n’y peux rien. J’ai beau avoir tout essayé. J’ai beau savoir que je n’ai jamais rechigné, quand je travaillais, à faire mes paiements au gouvernement: impôts, taxes et diverses cotisations, en me disant que j’aidais mon prochain, sans jamais juger ce « prochain »… ni imaginer une seule seconde que ce serait moi-même… Je me sens coupable. Je déteste cette impression d’être un boulet.
Dernière note sur ce « droit au travail minime et peu rémunéré de 100$/mois » : il faut idéalement que ce soit régulier et dans une compagnie… car le gouvernement n’est pas en phase avec la mode du travail autonome… pourtant la meilleure option pour les malades chroniques. Les rares fois où j’ai essayé de travailler dans les dernières années, et où je l’ai, évidemment, déclaré, ce fut catastrophique! On vous demande alors des preuves d’emploi, talons de chèque, lettre de l’employeur et quoi encore… ce qui est pénible, compliqué et souvent carrément impossible! Quand on fait un contrat de quelques jours pour un particulier, il n’y a pas de talon de chèque, ni de preuve d’emploi! Le résultat de cette politique mal construite est que j’ai cessé de faire ces essais. (bon, ça et le fait qu’en général l’état dans lequel je me retrouvais par la suite ne valait pas le montant d’argent reçu).
(parenthèse ici pour dire que je sens que je radote et que je ne suis pas très claire… en plus des antidouleurs, j’ai attrapé -encore- un virus… on dirait une sinusite… j’ai la tête remplie de coton… alors c’est pas le meilleur moment pour écrire… mais j’étais plus que dûe, avec une semaine sans article paru. Pardonnez-moi donc l’incohérence, et l’absence!)
En comparaison, le programme similaire de la province voisine (Ontario) offre un revenu d’environ 13 000$ par an, soit 2000$ de plus. Encore trop sous le seul de pauvreté… mais je le prendrais bien, ce 2000$ de plus!
Si on veut continuer dans les statistiques et les chiffres, le rapport déposé au gouvernement du Québec en avril dernier indique que, entre 1990 et 2009, le revenu d’un prestataire de la solidarité sociale (les prestations) a augmenté de seulement 6%, alors que le coût de la vie a, lui, augmenté de 45%!
Si c’est évident que l’état n’a pas les moyens de faire tout ce rattrapage, il y a quand même un certain écart qu’il faudrait combler…
En conséquence de tout ça, comme j’ai déjà dit, les finances ont été un des éléments qui a fait que j’ai dû, dès 2004, quitter mon appartement en ville et retourner vivre chez mes parents. J’ai depuis tenté d’imaginer divers scénarios budgétaires, mais même en allant vivre dans un HLM (habitation à loyer modique, où le loyer est de 25% du revenu et où les coûts de services, comme l’électricité, sont modulés en fonction du revenu), ce serait irréaliste.
Sans compter que sans voiture il est bien difficile de se déplacer dans ma région, que je n’aurais pas les moyens d’en avoir une… et que vu la façon dont le système est fait, on ne peut faire une demande de logement HLM que dans sa région… Les listes d’attente sont de plus très longues, et ayant un toit présentement je serais tout en bas de la liste… (on parle d’années)
Je suis très chanceuse de pouvoir avoir mon petit chez-moi (semi-indépendant) chez mes parents, maintenant, ce qui est une solution beaucoup plus idéale. Mais si je n’avais pas cette chance, je constaterais ma pauvreté d’autant plus, et je devrais probablement faire le choix entre bien manger ou certains traitements, et les loisirs que je peux me permettre de temps en temps et qui me permettent de me changer les idées ne seraient pas du tout possibles.
J’avais cependant une grosse dette suite à mes études (et après avoir payé mon logement plusieurs mois après avoir cessé de travailler, sans compter ces traitements de physiothérapie qui n’étaient pas remboursés, ces médicaments non-couverts et ainsi de suite), et l’an dernier j’ai finalement craqué et j’ai dû déclarer faillite.
J’aurais dû le faire bien avant! Mais j’espérais toujours aller mieux, retourner au travail, et finir de payer. À la place, j’ai simplement payé des intérêts pendant des années.
Au Québec, la dette d’études post-secondaires (dans le cas d’un prêt gouvernemental) ne peut être incluse dans une faillite personnelle que si les études sont terminées depuis plus de 8 ans. C’était mon cas.
Cependant, en 2011 j’avais tenté un retour aux études, et j’avais obtenu une bourse gouvernementale pour m’y aider, vu que j’étais sur la solidarité sociale… Malheureusement, dès la 2e semaine j’ai pu constater que c’était une utopie et j’ai dû abandonner.
Les frais d’inscription n’étant pas encore payés, je n’ai jamais été officiellement inscrite à l’université. J’ai d’ailleurs reçu une lettre à cet effet du ministère. J’ai donc contacté le gouvernement pour demander comment je pourrais rembourser le chèque reçu « pour rien » (j’avais évidemment encouru des dépenses quand même, mais l’argent reçu était surtout pour les frais d’inscription). J’étais prête à faire un chèque immédiatement. On m’a répondu que c’était impossible, que je devais attendre et que l’on m’enverrait une demande de remboursement en temps et lieu.
À la place, plusieurs mois plus tard, j’ai reçu une lettre de ma caisse m’avisant que mon prêt avait été renégocié et que mes paiements mensuels avaient été modifiés, et dureraient maintenant 2 ans de plus!!! On avait ajouté le montant de la bourse à mon prêt étudiant précédent, sans m’en parler, sans me donner la chance de le rembourser comme je voulais… Et, bien sûr, en raison de ça, quand j’ai fait faillite l’an dernier, même si le 2/3 de ma dette étudiante aurait été dû être incluse (existant depuis une dizaine d’années, soit bien plus que le 8 ans exigé par la loi), je dois continuer à tout payer.
Encore une fois, je ne veux pas qu’on croie que j’essaie d’éviter mes responsabilités. Si j’étais en pleine santé et que je faisais le revenu que mes études me permettraient d’avoir, je ne rechignerais pas. Après mes études, quand je travaillais, je payais sans me plaindre. Si j’étais capable de travailler, je travaillerais et je ne resterais pas sur l’aide sociale, par exemple, rien que parce que je ne trouve rien « dans mon domaine ». La preuve, c’est qu’au moment de tomber malade, j’accumulais 2 emplois dans un hôpital, à des lieues de ce que je voulais faire comme travail (en showbusiness). Mais je ne peux pas travailler. Mon revenu est sous le seuil de la pauvreté. Et je paie pour des études que je ne pourrai jamais mettre à profit.
C’est une des rares choses pour lesquelles je m’exclame « la vie est injuste! ». Parce que le docteur qui fait 250 000$ par an ne paie pas plus que moi. En un an, il a fini de payer, et facilement. Et il fait ensuite un revenu bien plus gros que le mien.
Comme pour la rente de la RRQ à laquelle je n’ai pas droit, n’ayant pas cotisé assez longtemps, je le répète: je n’ai pas CHOISI de tomber malade, ni de tomber malade jeune. Et je trouve plutôt injuste de payer pour avoir tenté un retour aux études. Avoir su, je n’aurais pas essayé. Je me serais sauvé quelques milliers de dollars!
Je n’ai pas fait faillite parce que j’ai dévalisé les magasins, carte de crédit à la main, ou décidé de faire le tour du monde. La grande partie de ces dettes était liée aux seules dépenses de survie normale, parce que je n’avais plus de revenu suffisant pour payer loyer, épicerie, factures, médicaments…
Pourquoi je raconte tout ça? Pourquoi je m’offre aux critiques en disant au monde entier que je vis aux crochets de la société et qu’EN PLUS, j’ai fait faillite?
Parce que c’est vrai. Parce que ça m’arrive de trouver ça injuste. Parce que je préférerais de beaucoup être maître de mon destin et pouvoir me dire, comme tant d’autres, que les choses seront différentes dans 5-10 ans, parce que je viserai une promotion et grimperai l’échelle salariale… ou pouvoir cumuler un 2e emploi ou faire des heures supplémentaires en vue d’un projet enthousiasmant… Plutôt que de savoir que je suis pauvre aujourd’hui et serai tout aussi pauvre demain, car je ne pourrai pas plus travailler et que même si le gouvernement agit dans le sens des recommendations de la ministre et « bonifie le soutien au revenu des personnes handicapées entre 2014-2019 », ce sera minime.
J’en parle parce qu’on en parle rarement et que ça fait pourtant partie de la réalité.
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Bonjour je m’appelle Mélissa j’ai 38 ans et je me bat pour avoir mon invalidité au Québec j’ai travaillé jusqu’à l’âge de 36 ans mais la toutes mes articulations sont fini je ne peux plus travailler et c’est très dure je c’est que j’y es droit mais il a refusé j’ai fais une demande de révision et j’attend la réponse mais je ne me fait pas d’illusion si au Québec c’est très dure . J’ai le sed …
Salut a toi , tu m’a référé ton article car je t’avais demander de quelles aides gouvernementales dont tu bénéficiais dans un autre de tes articles, je tiens a te dire que ton récit de vie »financière » est vraiment complet et tu fais un portrait d’ensemble très clair. Je dois aussi te dire que je suis bouche bée des quasi totales similitudes de ton parcours avec le miens, je ne peux que comprendre et bien au delà de ce tu pourrais croire ! Merci, ça ma fait du bien de te lire , j’aimerais mieux qu’il n’y ait personne dans cette situation mais égoïstement ça me fait sentir moins seule … bonne chance et bonne journée à toi.
Très heureuse de voir que mes articles peuvent aider!