De vaccins et de masque


Me revoici!

 

Désolée de vous avoir fait languir…
Le retour de voyage a bien été, mieux que je m’y attendais, mieux que les retours de voyage passés… pas de crash de SED, pas un seul jour alitée! Je dois encore me pincer pour le croire (ouch!).

Je suis revenue un peu fatiguée, bien sûr, comme n’importe qui ayant passé 11 jours à Walt Disney World et ayant conduit un total de 6 jours (3 jours à l’aller, 3 au retour). Remplie de bleus, merci au syndrome d’Ehlers-Danlos (une bonne dizaine par jambe! la plupart, comme toujours, sans avoir aucune idée de l’origine). Mais presque normale, autrement.

On a pris les choses lentement. Beaucoup de pauses. C’est le seul moyen! Marcher un peu, se reposer… aller faire une attraction, se reposer à la sortie, encore. Répéter. Se coucher tôt, ne pas commencer la journée trop tôt. Prendre le temps de manger. Prendre un bain tourbillon presque tous les soirs pour aider mes muscles.

J’ai fait une petite gastro-entérite… probablement quelque chose que j’ai mangé… dû passé environ 24 heures au lit. Et ce 2e soir, pour réussir à sortir, louer un triporteur…
Ce furent quelques jours plutôt gâchés par la fatigue et la nausée… mais au total, bien minime. Surtout si on compare au voyage de l’an passé vécu dans une douleur atroce, à cause de ligaments déchirés sous les pieds!

J’ai pas été sage, à Disney. Après deux jours avec le masque… je l’ai enlevé.
Je me suis rendue compte que c’était fou. Premièrement, faisait trop chaud. Le masque me poussait à la syncope à cause de la chaleur supplémentaire et de la diminution en oxygène (même s’il est très bien fait, ça coupe un peu la respiration… je m’en aperçois pas vraiment en temps normal, mais dans une température tropicale… ouf). On n’a pas eu de temps trop chaud, mais cette 2e journée était limite… il faisait presque 35°C avec l’humidité.
Et puis, surtout au festival de la nourriture (« Food and Wine Festival ») de Epcot, je passais mon temps à mettre et enlever le masque. Mets le masque… enlève pour prendre une bouchée, remets… enlève pour boire un peu d’eau à cause de la chaleur… remets… enlève pour goûter à un autre mets… 15min plus tard, oh non! le masque! remets le masque… et ainsi de suite. Je devenais folle.

J’ai décidé de prendre des vacances du masque. Et je me suis dit que je devrais en prendre à la maison aussi, en été… car avec la chaleur je n’y arriverais pas… je le porterais peut-être en espace clos, s’il ne faisait pas trop chaud…

Et puis, je me suis dit que, la plupart du temps, j’étais à l’extérieur de toute façon… moins de risques… enfin, j’espérais.

Et puis, la semaine dernière, j’ai eu mes vaccins.
Un premier vaccin, celui, annuel, contre l’influenza. Que mes parents ont eu aussi, pour me protéger.

Un 2e, tout nouveau, qui protège contre TREIZE souches de pneumonie!
Et en janvier, j’aurai le rappel de celui que j’avais eu il y a 5 ans, contre une autre souche de pneumonie.

L’infirmière m’a dit « tu seras protégée mur à mur! »… et alors j’ai eu un flash… Protégée mur à mur?  Et le masque?

Je lui ai posé la question, remplie d’espoir… Elle m’a répondu que, évidemment, ces vaccins ne me protégeraient pas contre le rhume, ni contre la gastro, ni contre les virus à tout va, contre la sinusite ou la bronchite, et tout ça… mais que si j’attrapais ça, je ne risquerais plus (enfin, un risque minime) de développer une pneumonie.
Elle m’a suggéré d’en parler au médecin qui m’a suggéré le masque… mais évidemment, c’est MON idée le masque. Bien que mon interniste l’approuve… c’est MA décision.

Alors… je suis en dilemme.
Je déteste porter ce masque, pour plein de raisons.

Je n’ai rien attrapé depuis 3 mois que je le porte… mais je n’ai rien attrapé en voyage non plus, alors que je ne le portais pas.
Avec ces vaccins, je ne risquerai pas l’hôpital, ni ma vie, en ne le portant pas.
Je risque, oui, d’attraper quelque chose qui pourrait m’envoyer au lit quelques semaines… à la clinique pour des antibios… Évidemment si je prends le risque de ne plus le porter et que ça se produit… j’aurai une réponse assez claire et je recommencerai et ne douterai plus… (en hiver, en tout cas).

Je me sens très bien depuis quelques mois. Parce que je n’ai rien attrapé. Je me suis même remise très vite de cette petite gastro. Est-ce parce que je n’ai rien attrapé, et que je n’ai rien attrapé grâce au masque? Ou simplement parce que je n’ai rien eu de sérieux depuis le printemps, et qu’enfin mon système s’est replacé…

Est-ce que j’attrapais tout, comme je le pensais, surtout à cause de la pneumonie?

C’est si difficile à dire. J’ai bien de la difficulté à prendre cette décision.

Demain, je vais passer l’après-midi et la soirée dans des clubs, pour voir des spectacles de musique.
J’avais prévu porter le masque, j’ai même avisé mes amis.
Mais ça me dérange souverainement. Plus que d’habitude. J’aurais TRÈS envie de ne pas le porter.
Ne pas le porter est la solution facile.
Et j’aurais l’excuse parfaite… enfin, ce serait le bon moment, mettons : on est assez loin du temps des fêtes, si je veux « faire le test », c’est le temps… j’aurais le temps de me remettre… si j’attrape quelque chose, je saurai que je ne peux pas me permettre de ne pas porter le masque… Et si tout va bien… je saurai que je peux le laisser tomber… au moins tant que mon système semble bien se porter, plus fort.

Mais devrais-je prendre le risque?

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